D’après Berlin Horse de Malcolm Le Grice

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Jan 132012
 

Mercredi 11 janvier 2012

Pour la reprise de l’année 2012, les clubbers fidèles au rendez-vous ont crée des courts films en s’inspirant des techniques de l’artiste Malcolm Le Grice, et en particulier le film Berlin Horse (1970) qui traite de la répétition, l’utilisation de la couleur et de la transformation de l’image. Pour en savoir plus sur l’œuvre, cliquez ici.

Image de prévisualisation YouTube

Ils ont filmé un court extrait montrant une action (une feuille qui se déchire, une cuillère qui casse) et ont exploité la boucle, il ont « copié-collé » 10 fois cet même extrait sur un logiciel de montage vidéo. Chaque même extrait devait être diffèrent par un changement (couleur, accélération, inversion, zoom…), ce qui rend diffèrent chaque extrait. Le film devait aussi avoir un rythme et une bande sonore.

Vous pouvez voir quelques créations expérimentales d’Elodie, Alexandre et Noé.

La fabrication d’un phénakistiscope

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Fév 282011
 

Le 2 et 9 février, les clubbers du Teenage Space Club ont fabriqué un phénakistiscope. Mais qu’est ce que c’est?

« Le phénakistiscope (mot formé du grec phenax -akos, « trompeur », et skopein, « examiner ») est un jouet optique donnant l’illusion du mouvement fondé sur la persistance rétinienne. Il a été inventé par le Belge Joseph Plateau en 1832. Il comporte un disque rond en carton, percé de fentes, sur lequel un mouvement est décomposé en une suite d’images fixes, et un manche permettant son maintien pendant sa rotation. Pour reconstituer le mouvement, le spectateur se place en face d’un miroir et positionne ses yeux au niveau des fentes du disque, du côté sans dessin ; il fait ensuite tourner le carton ; les fentes en mouvement ne laissant apparaître l’image reflétée dans le miroir, qu’un très court instant. Le carton entre celles-ci cache l’image quand cette dernière s’échange pour la suivante, servant ainsi d’obturateur. L’œil ne voit donc que des images fixées par la persistance rétinienne, les unes après les autres, ce qui donne une sensation d’animation quand le carton tourne à la bonne vitesse. » www.wikipedia.fr

A partir de modèles sur le site http://www.fousdanim.org/, ils ont dessiné une séquence  qui reproduit un mouvement :  un chat qui attrape un poisson, un chat qui saute, un homme qui marche, un bonhomme qui boit…

Ceci demandait beaucoup de patience.  Les clubbers ont testé leur phénakistiscope devant une glace. Il fallait bien placer l’œil entre les fentes pour voir l’animation mais hélas ils ne marchaient pas tous car le mouvement n’était pas assez décomposé.

Pour en savoir plus, vous pouvez aller voir sur ce site : http://www.animage.org/

A bientôt,

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Le mouvement décomposé et la préparation d’une histoire pour le futur film d’animation

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Jan 272011
 

Mercredi 19 janvier 2011

Réaliser un film d’animation va être long et minutieux, cela demande de la patience. En effet, il faut 12 images minimum par secondes pour que l’image soit fluide : plus il y a d’images par secondes, plus l’image est fluide. Clémence a donc demandé a chacun de faire un mouvement décomposé en 12 fois puis elle prenait une photo à chaque pause. La difficulté et qu’il fallait déplacer légèrement le mouvement à chaque prise. Comment donner une impression de mouvement avec des images fixes?

Rappelons que le cinéma est la projection d’une succession d’images fixes. Notre œil peut conserver un bref instant l’image qu’il a enregistré après un temps d’obturation, ce qui donne l’impression d’un mouvement continu. On appelle cela le phénomène de la persistance rétinienne.

« Faire un film d’animation, c’est photographier une succession d’images, chacun étant légèrement différente de la précédente, de manière à recomposer un mouvement. Il faut enregistrer 24 vues pour une seconde de projections » (extrait page 36 – 1001 activités autour du cinéma de Pierre Lecarme et Annabelle Mège, Casterman, 2008)

C’est ainsi qu’il va falloir travailler pour le film d’animation mais on se limitera à quelques images par secondes.

Puis ensuite, ensemble, on a essayé d’écrire une histoire pour le futur film d’animation. Chacun a créé un personnage : Lollilops (le lion gourmand), Golliott (le chien Hippy), le maître du monde des hippies (un chat),  Dévastateur (un zombie),  Chochotte Bidule (un vaillant chevalier rouge) et le méchant roi du monde. Ils ont décri le caratère de leur héros, de quoi il serait composé (carton, pâte à modeler…) puis on en fait un croquis.

Les décors seront une forêt et un magasin de vêtements et l’élément clé de l’histoire : une épée qui se transforme en cigarette.

Résumé de l’histoire : Dévastateur et Chochotte Bidule vont dans la forêt et trouvent une épée. Mais Le roi du monde et le lion Lollilops arrivent et leur volent l’épée. Un course poursuite commence à travers la forêt. Ils rentrent dans le magasin de jouet qui se trouve sur leur chemin. et d’un coup l’épée se transforme en cigarette que le maître du monde des hippies et Golliot, responsables de la boutique, prennent aussitôt pour la fumer. Ces derniers se mettent à chanter, font de la musique et invitent les autres à danser et faire la paix.

Maintenant que le scénario est ficelé, il va falloir construire les décors et les personnages avant la réalisation du film tout en découvrant les différentes techniques anciennes et actuelles du cinéma d’animation. La suite aux prochains ateliers…

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Fabrication de flip books

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Nov 302010
 

Pendant 3 séances de 14h à 15h30,  Alexandre, Elodie, Flavien, Ghiselain, Kenji, Pélagie, Sophie du Teenage Space club et Corentin et Nina de l’Art Récré ont conçu et réalisé un flip book.

Un flip book est une réunion d’images assemblées destinée à être feuilletée pour donner une impression de mouvement et créer une séquence animée à partir d’un simple petit livre et sans l’aide d’une machine. Cela ressemble à un mini dessin animé. Voici un site où l’on peut découvrir plusieurs vidéos de flip books : http://www.flipbook.info/historique.php

Stéphanie leur a présenté sur Internet des vidéos de flip books, puis Clémence leur a expliqué les étapes pour le concevoir. Il faut être patient et minutieux.

Sur une feuille, ils ont dessiné une série de 12 images qui représente une action (une personne qui fait du skateboard, un bonhomme qui pousse une boule de neige, une jeune fille qui pleure…). Une fois leur maquette réalisée, ils ont commencé à dessiner sur un flip book vierge. Il faut réaliser deux fois les mêmes dessins pour un effet d’animation : il faut 24 images par secondes pour que l’effet d’animation soit fluide. Ils ont  donc commencé par le dernier dessin à la page 24 pour pouvoir calquer les dessins et mieux travailler sur les finitions et les détails.

Chacun a donc réalisé un série de 24 images qui s’anime lorsqu’on fait tourner les pages.

Les vidéos des flip books seront en ligne prochainement.

A bientôt pour de nouvelles aventures.

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Trucages, feuilloscopes et jeux d’ombres…

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Oct 272010
 

Plusieurs ateliers étaient proposés pour cette séance afin de découvrir les prémices du cinéma et celui du dessin animé.

Un court extrait du voyage dans la Lune (1902) de Georges Méliès, a été visionné. Ce dernier est un réalisateur connu pour les premiers trucages au cinéma, appelé aujourd’hui « effets spéciaux ». C’est également lui qui à l’origine du premier studio de cinéma (lieu où on l’on crée des décors, de faux paysages et que l’on filme).

En s’inspirant de Georges Méliès et afin de montrer comment on crée une illusion, des photos ont été prises, on dirait bien que Flavien et Sophie ont rétréci.

Puis, dans le noir, le groupe s’est initié aux jeux d’ombres. Voici le commentaire d’Alexandre : « Nous avons fait des jeux d’ombre, il y avait plusieurs animaux à faire avec les mains : loup, crapaud, oiseau… Pour certains animaux, c’était très dur de les faire comme le lapin. Le plus simple c’était l’oiseau. c’était génial. »

Ensuite, afin de comprendre et découvrir comment l’on créer une animation simple, ils ont réalisé un feuilloscope qui permet de passer à un personnage heureux à malheureux. Le tout est en vidéos.

Regardez en images et vidéos leurs créations.

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Les taumathropes

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Oct 182010
 

Et l’aventure continue autour du cinéma.

Pour cette première séance, les clubbers du Teenage Space Club ont réalisé des taumathropes.

Le thaumatrope a été inventé par l’astronome John Hershel, vers 1820. C’était le premier jouet basé sur la persistance rétinienne. Le cerveau mémorise l’image d’un objet pendant 1/10 de seconde après sa disparition. Ainsi si l’on voit plusieurs images fixes à la suite les unes des autres, chacune légèrement différente de la précédente, on a alors l’impression de n’en voir qu’une seule qui bouge.

Et comment cela marche? Par exemple, on dessine sur une face un oiseau et sur l’autre une cage. Des ficelles ou des élastiques sont accrochées aux extrémités et lorsqu’on fait tourner le disque rapidement par l’intermédiaire des ficelles, les deux images se superposent et n’en forme plus qu’une. On a l’impression que l’oiseau se trouve dans la cage. D’ailleurs, l’oiseau dans la cage est le premier taumathrope commercialisé et dessiné par John Hershel.

Voici quelques taumathropes du club en images et en vidéo.

 

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