La fabrication d’un phénakistiscope

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Fév 282011
 

Le 2 et 9 février, les clubbers du Teenage Space Club ont fabriqué un phénakistiscope. Mais qu’est ce que c’est?

« Le phénakistiscope (mot formé du grec phenax -akos, « trompeur », et skopein, « examiner ») est un jouet optique donnant l’illusion du mouvement fondé sur la persistance rétinienne. Il a été inventé par le Belge Joseph Plateau en 1832. Il comporte un disque rond en carton, percé de fentes, sur lequel un mouvement est décomposé en une suite d’images fixes, et un manche permettant son maintien pendant sa rotation. Pour reconstituer le mouvement, le spectateur se place en face d’un miroir et positionne ses yeux au niveau des fentes du disque, du côté sans dessin ; il fait ensuite tourner le carton ; les fentes en mouvement ne laissant apparaître l’image reflétée dans le miroir, qu’un très court instant. Le carton entre celles-ci cache l’image quand cette dernière s’échange pour la suivante, servant ainsi d’obturateur. L’œil ne voit donc que des images fixées par la persistance rétinienne, les unes après les autres, ce qui donne une sensation d’animation quand le carton tourne à la bonne vitesse. » www.wikipedia.fr

A partir de modèles sur le site http://www.fousdanim.org/, ils ont dessiné une séquence  qui reproduit un mouvement :  un chat qui attrape un poisson, un chat qui saute, un homme qui marche, un bonhomme qui boit…

Ceci demandait beaucoup de patience.  Les clubbers ont testé leur phénakistiscope devant une glace. Il fallait bien placer l’œil entre les fentes pour voir l’animation mais hélas ils ne marchaient pas tous car le mouvement n’était pas assez décomposé.

Pour en savoir plus, vous pouvez aller voir sur ce site : http://www.animage.org/

A bientôt,

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Le mouvement décomposé et la préparation d’une histoire pour le futur film d’animation

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Jan 272011
 

Mercredi 19 janvier 2011

Réaliser un film d’animation va être long et minutieux, cela demande de la patience. En effet, il faut 12 images minimum par secondes pour que l’image soit fluide : plus il y a d’images par secondes, plus l’image est fluide. Clémence a donc demandé a chacun de faire un mouvement décomposé en 12 fois puis elle prenait une photo à chaque pause. La difficulté et qu’il fallait déplacer légèrement le mouvement à chaque prise. Comment donner une impression de mouvement avec des images fixes?

Rappelons que le cinéma est la projection d’une succession d’images fixes. Notre œil peut conserver un bref instant l’image qu’il a enregistré après un temps d’obturation, ce qui donne l’impression d’un mouvement continu. On appelle cela le phénomène de la persistance rétinienne.

« Faire un film d’animation, c’est photographier une succession d’images, chacun étant légèrement différente de la précédente, de manière à recomposer un mouvement. Il faut enregistrer 24 vues pour une seconde de projections » (extrait page 36 – 1001 activités autour du cinéma de Pierre Lecarme et Annabelle Mège, Casterman, 2008)

C’est ainsi qu’il va falloir travailler pour le film d’animation mais on se limitera à quelques images par secondes.

Puis ensuite, ensemble, on a essayé d’écrire une histoire pour le futur film d’animation. Chacun a créé un personnage : Lollilops (le lion gourmand), Golliott (le chien Hippy), le maître du monde des hippies (un chat),  Dévastateur (un zombie),  Chochotte Bidule (un vaillant chevalier rouge) et le méchant roi du monde. Ils ont décri le caratère de leur héros, de quoi il serait composé (carton, pâte à modeler…) puis on en fait un croquis.

Les décors seront une forêt et un magasin de vêtements et l’élément clé de l’histoire : une épée qui se transforme en cigarette.

Résumé de l’histoire : Dévastateur et Chochotte Bidule vont dans la forêt et trouvent une épée. Mais Le roi du monde et le lion Lollilops arrivent et leur volent l’épée. Un course poursuite commence à travers la forêt. Ils rentrent dans le magasin de jouet qui se trouve sur leur chemin. et d’un coup l’épée se transforme en cigarette que le maître du monde des hippies et Golliot, responsables de la boutique, prennent aussitôt pour la fumer. Ces derniers se mettent à chanter, font de la musique et invitent les autres à danser et faire la paix.

Maintenant que le scénario est ficelé, il va falloir construire les décors et les personnages avant la réalisation du film tout en découvrant les différentes techniques anciennes et actuelles du cinéma d’animation. La suite aux prochains ateliers…

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Visite de l’exposition « Jusqu’ici tout va bien » du collectif suisse !Mediengruppe Bitnik

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Déc 152010
 

Mercredi 8 décembre  2010

Le groupe du Teenage Space Club avec le groupe de l’Art Récré ont découvert l’exposition « Jusqu’ici tout va bien » du collectif suisse !Mediengruppe Bitnik en compagnie de Clémence et Stéphanie.

Ils ont découvert que ces artistes sont des hackers, ils piratent des caméras de vidéosurveillance, cachent des micros dans un opéra et fabriquent un serveur téléphonique qui appelle des personnes pour qu’ils puissent écouter l’opéra le soir des concerts.

Hacker n.m. : à l’origine un mot anglais signifiant bricoleur, bidouilleur, désigne en informatique les programmeurs astucieux et débrouillards et le possesseur d’une connaissance technique lui permettant de modifier un objet ou un mécanisme pour lui faire faire autre chose que ce qui était initialement prévu.

Le groupe a expliqué eux-même une oeuvre qu’ils ont choisi par groupe de deux. Ils devaient mettre leurs impressions et à partir de 4 mots issus d’une liste, ils devaient écrire un texte. Il ont tous bien compris et expliqué l’oeuvre.

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Résumé de l’exposition
Exposition « Jusqu’ici tout va bien!  » du collectif suisse !Mediengruppe Bitnik

Cette exposition interroge la crise financière, la société contrôlée par les systèmes de vidéosurveillance et l’accès à la culture, en particulier l’opéra. Il s’introduise dans les systèmes de vidéosurveillance, il suivent des acteurs de la crise financière (les banquiers)…
Le collectif utilise des méthodes de « hacking » (piratage)  qui n’est pas malsain puisqu’il a pour but d’utiliser des connaissances en informatiques pour requestionner la société dans laquelle on vit.
Par exemple, pour l’oeuvre « Opera Calling », ils ont caché des micros dans un opéra à Zurich et ont créé un serveur téléphonique qui appelait gratuitement les habitants de cette ville pour qu’ils écoutent l’opéra. Le tout est une vidéo qui restitue l’intégralité de l’appel téléphonique.

Fabrication de flip books

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Nov 302010
 

Pendant 3 séances de 14h à 15h30,  Alexandre, Elodie, Flavien, Ghiselain, Kenji, Pélagie, Sophie du Teenage Space club et Corentin et Nina de l’Art Récré ont conçu et réalisé un flip book.

Un flip book est une réunion d’images assemblées destinée à être feuilletée pour donner une impression de mouvement et créer une séquence animée à partir d’un simple petit livre et sans l’aide d’une machine. Cela ressemble à un mini dessin animé. Voici un site où l’on peut découvrir plusieurs vidéos de flip books : http://www.flipbook.info/historique.php

Stéphanie leur a présenté sur Internet des vidéos de flip books, puis Clémence leur a expliqué les étapes pour le concevoir. Il faut être patient et minutieux.

Sur une feuille, ils ont dessiné une série de 12 images qui représente une action (une personne qui fait du skateboard, un bonhomme qui pousse une boule de neige, une jeune fille qui pleure…). Une fois leur maquette réalisée, ils ont commencé à dessiner sur un flip book vierge. Il faut réaliser deux fois les mêmes dessins pour un effet d’animation : il faut 24 images par secondes pour que l’effet d’animation soit fluide. Ils ont  donc commencé par le dernier dessin à la page 24 pour pouvoir calquer les dessins et mieux travailler sur les finitions et les détails.

Chacun a donc réalisé un série de 24 images qui s’anime lorsqu’on fait tourner les pages.

Les vidéos des flip books seront en ligne prochainement.

A bientôt pour de nouvelles aventures.

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Trucages, feuilloscopes et jeux d’ombres…

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Oct 272010
 

Plusieurs ateliers étaient proposés pour cette séance afin de découvrir les prémices du cinéma et celui du dessin animé.

Un court extrait du voyage dans la Lune (1902) de Georges Méliès, a été visionné. Ce dernier est un réalisateur connu pour les premiers trucages au cinéma, appelé aujourd’hui « effets spéciaux ». C’est également lui qui à l’origine du premier studio de cinéma (lieu où on l’on crée des décors, de faux paysages et que l’on filme).

En s’inspirant de Georges Méliès et afin de montrer comment on crée une illusion, des photos ont été prises, on dirait bien que Flavien et Sophie ont rétréci.

Puis, dans le noir, le groupe s’est initié aux jeux d’ombres. Voici le commentaire d’Alexandre : « Nous avons fait des jeux d’ombre, il y avait plusieurs animaux à faire avec les mains : loup, crapaud, oiseau… Pour certains animaux, c’était très dur de les faire comme le lapin. Le plus simple c’était l’oiseau. c’était génial. »

Ensuite, afin de comprendre et découvrir comment l’on créer une animation simple, ils ont réalisé un feuilloscope qui permet de passer à un personnage heureux à malheureux. Le tout est en vidéos.

Regardez en images et vidéos leurs créations.

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Les taumathropes

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Oct 182010
 

Et l’aventure continue autour du cinéma.

Pour cette première séance, les clubbers du Teenage Space Club ont réalisé des taumathropes.

Le thaumatrope a été inventé par l’astronome John Hershel, vers 1820. C’était le premier jouet basé sur la persistance rétinienne. Le cerveau mémorise l’image d’un objet pendant 1/10 de seconde après sa disparition. Ainsi si l’on voit plusieurs images fixes à la suite les unes des autres, chacune légèrement différente de la précédente, on a alors l’impression de n’en voir qu’une seule qui bouge.

Et comment cela marche? Par exemple, on dessine sur une face un oiseau et sur l’autre une cage. Des ficelles ou des élastiques sont accrochées aux extrémités et lorsqu’on fait tourner le disque rapidement par l’intermédiaire des ficelles, les deux images se superposent et n’en forme plus qu’une. On a l’impression que l’oiseau se trouve dans la cage. D’ailleurs, l’oiseau dans la cage est le premier taumathrope commercialisé et dessiné par John Hershel.

Voici quelques taumathropes du club en images et en vidéo.

 

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Vernissage exposition Art Récré + Teenage Space Club

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Juin 302010
 

Du 30 juin au 16 juillet 2010, une exposition est proposée pour présenter les réalisations des artistes en herbe de l’Art Récré et du Teenage Space club.

Le vernissage s’est déroulé ce mercredi 30 septembre 2010, beaucoup de monde était présent. Clémence, Fabien et Stéphanie ont présenté l’exposition en compagnie des enfants, de leurs parents et de quelques autres visiteurs, un petit goûter était proposé à la fin.

Voici quelques souvenirs pour conclure cette année riche en créations.

Et une autre aventure commence à partir de la rentrée 2010.

Des graffs sur ordinateur

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Juin 022010
 

L’aventure des graffitis n’en finit pas.

Grâce au site http://www.graffiticreator.net/, les clubbers du TSC ont pu réaliser des graffittis avec des styles différents sur ordinateur.

Tous ces différents graffittis les sont inspirés et ils ont essayé de créer un autre syle de graffitis sur papier.

Voici le résultat.

Peinture et tralala

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Mai 272010
 

Cette journée, les enfants du TSC ont écrit leur nom en peinture… Grattage, effets avec l’eau… Des artistes les ont inspiré comme Miro ou bien Fernand Léger. Et ils ont créé une œuvre collective. Une autre manière d’aborder le graffiti.

Voici donc les photos…

Découverte de l’exposition Surfing Club

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Mai 222010
 

Avec les enfants de l’Art Récré, les clubbers du Teenage Space Club ont découvert l’exposition Surfing club, qui traite de la nouvelle génération d’artistes qui travaillent sur le Net.

Ils devaient répondre ensemble à un questionnaire rigolo. Nous avons discuté de personnes qui diffusent des moments de vie privée sur Internet et de Facebook, Youtube…

Les enfants font partie de la génération Internet, ils ont grandi avec et ont un autre regard que les adultes.

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Présentation de l’exposition :

Les artistes présentés dans l’exposition Surfing Club font partie d’un réseau qui gravite autour des plateformes collaboratives Nasty Nets, Spirit Surfes, Loshadka, Club Internet et Vvork. À l’instar du Net Art classique de la fin des années 90, il ne s’agit pas ici d’interroger les grandes utopies du Net. Les travaux s’axent plutôt autour de l’utilisation quotidienne des ordinateurs et de l’Internet, qui est devenue normale et banale pour une grande partie de la population, en particulier pour les « Digital Natives » qui ont grandi avec le Net.